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Artist.e.s

Les artistes proposent tou.te.s dans leurs pratiques des thématiques touchant à leurs propres identités queer, lesbiens, gays, bi, trans ou bi-spirituelles de différentes générations, origines et parcours.

Les commissaires ont travaillé à sélectionner des artistes s’identifiant comme LGBTQI+ vivant au Québec et ayant un intérêt pour la mémoire, les archives, les récits alternatifs et les formes atypiques de restitutions de récits et de savoirs.

Les rencontres préalables avec les artistes nous ont démontré un intérêt commun aux formes et récits éclatés, subjectifs, politiques de la mémoire queer, avec une générosité et une conscience des générations passées, présentes et futures, au-delà de leur propre subjectivité et vécu.

La question de l’archive et des mémoires seront abordées avec une très grande diversité de points de vue et de pratiques. Remettant en cause la question de la mémoire hégémonique (blanche, binaire, objective, étatique) pour tendre vers les propositions avec une forte présence du corps et de voix vulnérables, affectives et empathiques.

Toutes les oeuvres ont été créées pour cette exposition.

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SALLE DE DOCUMENTATION

Documents et livres tirés des Archives gaies du Québec (AGQ), une sélection qui sera évolutive au cours des trois mois d'exposition.

Les livres et les documents sont précieux et ne peuvent pas sortir de Never Apart, merci de demander à l'accueil le livre de votre choix à consulter avant de le prendre.

Merci à l'équipe des A.G.Q pour leur aide et leur contribution dans cette proposition In Progress au cours des mois.

Aquino & Lin
Frigon
Fisher
Gaudreault
lamathilde
Launière
Michalska
Mooers
Tay & Lalumière
Yee
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Une librairie n'est pas un bar, 2019

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Un projet collaboratif d'Eloisa Aquino et Jenny Lin, "Une librairie n'est pas un bar" consiste en une courte vidéo et des impressions murales, reflétant le sujet des librairies queer.

 

Inspirée du fonds du collectif montréalais L’Androgyne, cette vidéo est un collage de réflexions et slogans sur la politique queer, la censure, la disparition de la librairie physique et l’importance du support imprimé.

 

Une librairie n'est pas un bar, mais qu'est-ce que c'est?

 

Sous la couverture de... , 2019

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Un projet qui expérimente avec les documents historiques et les conséquences matérielles d'un événement survenu en 1952 appelé Les coupes de moralité. À la suite d'une panique concernant le sexe gay et les corps homosexuels sur le Mont-Royal, les autorités religieuses ont convaincu la ville de détruire tous les arbres et arbustes d'une taille définie. Ces actions ont dévasté l'écologie de la forêt et provoqué des dégâts dus à l'érosion qui persistent aujourd'hui.

 

Je travaille avec des documents et des images provenant de diverses sources d'archives, ainsi que des enjeux écologiques actuels reliés à la montagne. Le projet comprend des boucles de films, des images d'archives,

une documentation scientifique, des représentations de données fictives et spéculatives.

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Frigon_Raphaele_2013-Have you ever seen

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Sans titre, 2019

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Ma proposition pour La présence de l’absence est le résultat de l’utilisation de l’appareil photo de mon téléphone et des codes de l’instagrammaire. Il s’agit d’un processus évolutif qui témoigne de ma relation entre les archives gaies et mon travail pour mettre sur pied un centre jeunesse 2SLGBT en Saskatchewan.

 

Je réponds aux institutions en reprenant des éléments de ma vie et en les exposant sur un écran vertical avec des documents d’archives. L’oeuvre explore ainsi le contraste entre les archives queer puisées dans les différents territoires et la fracture entre mon milieu queer montréalais et mon expérience de la culture des Prairies.

 

 

Pour toutes les fois où je ne suis pas mort, 2019

 

Une réflexion performative qui s’articulera en trois temps.

J’ai choisi de consulter des archives personnelles (journaux intimes, dessins, lettres, etc.) d’inconnus.

 

Je tente de (re)créer une forme de correspondance entre ces archives singulières et ma pratique en art performance — qui elle-même questionne l’archivage d’un art éphémère.

 

Crédits photo: Álvaro Delgado

 

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MERCI AUX HOMMASSES/ MERCI AUX FIFIS

SOYONS MOUS, 2019

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longer dans des archives, y perdre son souffle, essayer de faire résonner le passé au présent et à l’imparfait, y trouver des arbres à racines éparses et profondes auxquelles comme des champignons on se greffe. Des forêts entières qui ont continué à évoluer sans plus personne pour les regarder et puis des chemins qui y repassent.

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On débroussaille pour voir de la lumière, et on y fait des cabanes avec les branchages. On s’y installe et on se laisse remplir par les odeurs de mousse et de sons graves pour les vieilles forêts touffues et des sons à plus haute fréquence pour des forêts qui grandissent vite sans trop de traumas. On prend enfin place parmi les mousses, champignons, racines, branches, feuilles, rhizomes.

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Innikan (vieil os d’humain), 2019 

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J’ai toujours pensé que le bois flotté était les os de la terre. Les vieux arbres vivants qui tombent à l’eau grugés pendant des années qui ensuite se trouvent sur le bord de lacs pour ensuite devenir maisons sous une autre biodiversité. 

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Je suis mishtikᵘ Mes os grugent le fond du Piekuakami.

Soleil Launière - Innikan  (vieil os d’h
Kinga Michalska - Efebos

EFEBIA (faux magazine érotique polonais lesbien et trans des années 90), 2019

 

Je fais un magazine érotique polonais utopique des années 90 qui n’a jamais été publié. Mon magazine aura l'air d'avoir été fabriqué dans les années 90, mais il sera en réalité beaucoup mieux. Il aura des nus que j'ai trouvés dans les AGQ mélangés avec des nus contemporains de mes amis trans et non binaires de différents types de corps.

 

Je baserai la mise en page et le contenu sur d'autres magazines polonais de cette époque. Seul un spectateur attentif apprendra l'histoire qui se cache derrière

 

Les plantes que les queers abandonnent, 2019

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Plants Queers Leave Behind est une petite collection de plantes d'intérieur que d'anciens colocataires de maisons collectives queer ont abandonnées après avoir quitté la ville. La galerie vivante traite de l'espace domestique, de la migration, des soins et de l'héritage laissé derrière nous, en dehors des archives.

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Dans OUT of the Closet, dans les archives: à la recherche d'histoires sexuelles (2015), l'érudit Greg Youmens plaide pour une meilleure compréhension des archives au-delà des structures physiques et de la matérialité du texte et du papier pour y inclure le monde naturel. En prenant une bouture dans le jardin de la poète et militante Elsa Gidlow, en la rempotant et en la nourrissant au fil des ans, Youmens a acquis une meilleure compréhension de la philosophie de Gidlow et un sens plus profond de connexion avec elle. Ces objets vivants, généralement pris en charge dans mon propre espace de vie, me rappellent les pédés particuliers qui les ont quittés: une infirmière, une artiste, un menuisier, un dresseur de chevaux, un cinéaste et un bibliothécaire. Aucune de ces plantes n’est originaire de ce pays, ainsi je suis également amené à me rappeler de la manière dont les pédés queers pourraient contribuer à la colonisation de ce monde botanique.

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Annales folichonne pour les corps de l'avenir, 2019

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Annales folichonne pour les corps de l'avenir imagine la relation entre le corps et les matériaux physiques en tant qu’archive de l’expérience queer. À travers un catalogue vidéo de gestes et de rituels queer (ainsi que d’objets fabriqués à la main), l’œuvre rejette les tendances archivistiques de corps, de lieux et de temps bien définis. perversion.

FAIRE DE LA PLACE, 2019

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Le désir et le pouvoir structurent nos archives. À travers l'histoire queer, certains corps n'étaient pas considérés désirables, tels que les personnes racisées, migrantes et de genre non-conformiste. Afin d'honorer les histoires, les moments, les objets et les personnes invisibles dans les archives, l'artiste a répliqué les boîtes standarisées de l'AGQ en tant que spectres et pierres tombales.

 

N'ayant pas la possibilité d'ouvrir our de combler les boîtes en crinoline brodées, elles resteront sur les étagères des archives à côtés des vraies boîtes, laissant alors une place pour ce qui n'est pas documenté, ce qui ne peut pas être documenté, et ce qui n'est pas encore documenté. Malgré l'idée que les archives traitent du passé, ce projet reconnaît l'impact d'une absence historique sur notre vision du présent, et tente à ouvrir des chemins vers un futur queer pour ceux qui sont marginalisé. 

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