THÈMES DE RECHERCHES COLLECTIVES ET RESSOURCES COLLECTÉES LORS DES JOURNÉES DE RÉFLEXION :
Recherches et créations comme modalité de constitution d’archives
Définition féministe et queer des archives à inventer collectivement.
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Que seraient les preuves, les vérités et les données légitimes à récolter ?
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Politiser les formes de savoirs et l’empathie archivistique (don, partage, conversation, passation, transmission)
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Rôle des Affects Theories : désir, manque, colère, amour, dépendance, jouissance, humiliation…
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Le sens des expériences générées dans des espaces collectifs et privés
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La dimension matérielle et immatérielle des archives
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Comment archiver la perte ? Comment archiver l’absence ? L’inconnu.e ?
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Activation d’archives par la performance et le format d’exposition
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Dynamique Top- Bottom sur la question des archives : L’archiviste et l’archivé.e
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Code de déontologie queer et féministe de la méthodologie archivistique
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(qui archive ? Qui est archivé.e ? Comment ?)
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Le travail d’interprétation et d’écouter. Comment relater une parole ?
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Archiver la colère, le dégoût et la honte : les traumas sont-ils archivables ? Peut-on relater l’affect ?
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Désautonomiser les objets archivistiques (assemblage et événements : savoirs-situés)
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Les Temporalités fantomatiques, les morts qui nous parlent, la parole muette.
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Invention d’une méthodologie queer et d’un langage féministe de l’archive mise en exposition
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Comment conserver la fonction critique des affects ?
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Comment réanimer et rendre les archives vivantes ?
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Comment concevoir une exposition mouvante et des dialogues évolutifs entre les oeuvres ? (démantèlements, reconfiguration, zones visibles-invisibles, disparitions, surgissements de différentes temporalités)
Pendant le processus de l'organisation de l'expo, desrendez-vous individuels et collectifs, les artistes seront invité.e.s à réfléchir à l’idée de « passation et de transmission » et dans une réflexion collective, nous réfléchirons ensemble à comment prendre soin de nos mémoires sans édifier de nouveaux discours autoritaires et linéaires et en laissant la place à la subjectivité et aux affects (« savoir-situer » nos histoires).